mardi 3 avril 2012

Fleurs de Bach: Star of Bethléem


Fleurs de Bach: Cerato


Les fleurs de Bach et la peur

                                                                                    
              La peur semble être la compagne de chaque être humain sur cette Terre. Il n'y a pas une peur, mais des peurs. Comment vivre avec ses peurs? Comment les vaincre? Comment retrouver la quiétude et le bien-être? Les fleurs de Bach nous apportent leurs réponses à ces questions, des réponses qui soulagent et allègent notre être émotionnel. Cinq fleurs offrent leurs vibrations pour soigner cinq aspects de la peur.
              
               Le Mimule tacheté est une belle fleur jaune. Elle s'adresse à toutes les peurs que l'on peut nommer: peur du noir, des araignées, des examens, des autres, de la mort, etc. Avoir peur est une chose. Savoir de quoi l'on a peur en est une autre. Découvrir l'origine de notre peur est un premier pas dans le travail de conscientisation qui mène à la libération. Le Mimule tacheté accompagne ce travail en douceur. Il nous redonne du courage et de la confiance pour affronter ce qui nous effraie. Il aide aussi à vaincre la timidité.
               Le Tremble, dont les feuilles frémissent au moindre souffle, soigne les peurs diffuses, ces angoisses venues des tréfonds  de nous-mêmes, sans que l'on sache vraiment pourquoi. Qui n'a pas déjà éprouvé cette angoisse désagréable, entre vague prémonition et sourde appréhension qui nous tenaille? Nous devenons hypersensibles aux ambiances et sombrons facilement dans des peurs irrationnelles. Le Tremble soulage, parfois de manière spectaculaire, ce type de peurs. Il insuffle un baume apaisant sur la psyché galopante.
               Le Marronnier rouge nous amène à une peur bien spécifique: la peur de ce qui pourrait arriver à ceux que nous aimons. Qui a aimé une fois dans sa vie sait combien nous pouvons nous faire du souci pour l'être aimé. Cela est vrai également dans la relation parent/enfant. Il y a tant de raisons de s'inquiéter pour l'autre! Le Marronnier rouge apaise cette peur et nous permet d'accepter que nos proches suivent leur propre chemin. Le thème du Marronnier rouge est d'actualité dans la vie de chacun un jour ou l'autre... Cette fleur nous parle du lien. Elle accompagne merveilleusement notre quête d'autonomie et de liberté.
               L'Hélianthème est la fleur qui s'adresse aux peurs les plus spectaculaires: cauchemars, terreur, fortes angoisses. Il se produit alors une perte de repères, un choc auquel l'Hélianthème répond par un afflux d'énergie réconfortante. La personne retrouve ses esprits et se calme rapidement. D'ailleurs, l'Hélianthème entre dans la composition de Rescue, le remède d'urgence. Cette fleur peut nous aider à faire un travail sur les peurs ancestrales, profondément enfouies en nous.
               Enfin, le Prunier myrobolan soulage une catégorie de peurs très pénibles. Il s'agit de l'angoisse extrême qui nous assaille à tel point que nous avons l'impression d'être sur une poudrière, nous avons peur de perdre la raison ou de commettre un acte irréparable. La tension est maximale, le risque de passage à l'acte n'est pas exclu (suicide). Le Prunier myrobolan ramène le calme et fait baisser la pression. Cette description extrême ne doit pas nous faire oublier que l'état émotionnel correspondant à cette fleur peut comporter des nuances subtiles. L'archétype baignant chaque fleur de Bach est très vaste et très multiforme.

               Cinq fleurs, cinq peurs. Le domaine de la peur est complexe, et parfois, les fleurs de Bach ne suffisent pas à ramener le calme. Une véritable crise d'angoisse est un moment très pénible à vivre, qui impose dans certains cas des traitements plus lourds.
                En ce qui concerne nos peurs quotidiennes, le travail essentiel reste de nommer les peurs au fur et à mesures qu'elles se présentent pour pouvoir les transmuter, en mettant beaucoup de lumière. C'est à cette condition que nous pourrons véritablement guérir de nos peurs. L'homme sans peurs est un maître! Nous voyons chacun le chemin qu'il nous reste à parcourir...

Le houx, fleur de l'amour universel


         Parmi les fleurs de Bach, le houx tient une place à part. Avant de porter ses jolies baies rouges à Noël, cet arbuste magnifique se couvre au printemps de petites fleurs blanches au parfum suave et délicat. C'est en effet à la saison du renouveau, chargée de promesses et de joie, que l'on élabore l'élixir de houx.

         Le houx s'adresse à cette part de nous-même qui manque d'amour et qui donc ressent son opposé: la colère, la haine, la jalousie, la rancune... Cette fleur symbolise l'amour, la rédemption, la paix. Une énergie merveilleuse qui nous porte, nous transforme. Or, c'est en vivant son opposé que nous apprenons à aimer.
         Le houx nous oblige à être honnêtes avec nous-même. N'ai-je pas ressenti une pointe d'amertume envers cet ami? Cette parole blessante ne me contrarie-t-elle pas au fond de moi? Ne suis-je pas un peu jaloux de ce parent? La part d'ombre qui nous habite nourrit de tels sentiments, et avec une certaine violence, parfois.
         C'est là que l'élixir floral du houx nous apportera son aide. Il nous aide à reconnaître ces humeurs sombres. Il est comme un baume sur les plaies ouvertes de notre âme. Il nous guide vers l'acceptation, et ensuite, le pardon. Pardonner semble être une des choses les plus difficiles. Cela demande du temps. Et de la compassion. Souvent, nous croyons que nous avons déjà pardonné, quand en réalité notre cœur est encore plein de ressentiment. Le houx calme notre colère, et apaise notre blessure si vive. Au bout du pardon se trouve le retour à la paix intérieure, quelque soit le chemin qu'il nous faille parcourir jusque-là.

          Ressentir de la colère, de la haine, de la contrariété, prouve tout simplement que nous sommes humains. Aimons cette part d'humanité, chérissons-là, car elle nous enseigne des leçons que nous n'oublierons plus jamais.
          Lorsque j'ai participé à la formation de conseiller en fleurs de Bach, nous étions un groupe très uni. Par un beau matin de mai, nous avons fabriqué nous-même l'élixir de houx. Avec une certaine solennité, nous avons chacun cueilli une branche de houx si délicatement fleuri. Nous en avons ôté soigneusement le moindre insecte avant de faire bouillir les rameaux dans de l'eau de source, selon la méthode d'ébullition préconisée par le Dr Bach. Puis, nous avons recueilli la précieuse essence-mère.
          Nous sentions grandir en nous une émotion si forte que les larmes se sont mises à couler. Nous ressentions l'énergie puissante de l'amour se déverser sur nous et laver notre souffrance. Nous nous sentions proches dans la prise de conscience soudaine de notre fragilité d'être humain, mais aussi de notre grande force.
          Cela restera une des expériences les plus intenses de ma vie.

          Être dans l'amour ne veut pas dire que nous devons être parfaits ou irréprochables. Il nous est demandé de nous aimer tels que nous sommes, avec notre faiblesse, nos zones d'ombre. Nous pouvons admettre que notre vie a été difficile, et que nous avons eu de la peine à arriver jusqu'ici. Nous sommes tout simplement en chemin. Le houx nous enseigne le plus difficile: le pardon de soi. Se pardonner est le chemin le plus beau. L'amour universel grandira alors dans notre cœur, et nous trouverons la paix. 
 (images prisent sur le site: http://babadubonsai.voila.net/docum/docile.html)